L'équipe
Guillaume Storchi

Percussionniste et mélodiste oriental, il parcourt les rythmes du Maghreb à la Turquie, en passant par l'Egypte. Formé en partie à l'ENM de Villeurbanne avec Alain Chaléard, c'est au court de voyages en Turquie, auprès de Misirli Ahmet et principalement au Maroc à Fès avec Saïd Idrissi Oughiri, qu'il parfait sa technique instrumentale. Il se forme au rythmiques impaires auprès de Wassim Halal. Percussionnistes dans plusieurs projets, il fonde notamment l'ensemble de percussions Darbatook, sur le territoire Drômois. Cette création le mène à continuer de se former auprès d'Ali Alaoui, spécialiste des musiques du Maroc, pour enrichir ses connaissances culturelles et musicales.
Il se spécialise aussi dans la pratique de la flûte orientale "nay", qu'il étudie d'abord auprès d'Iyad Haimour à Lyon puis avec Nabil AbdMouleh à Tunis. Il participe à l'Ensemble Al-Wasl dirigé par Khaled Ben Yahia, où il découvre son affinité pour le répertoire du Malouf Tunisien.
Farid Joneau

Percussionniste depuis plus de 20 ans, il se définit comme généraliste de par la diversité des styles musicaux qu’il a abordé. Formé à la batucada et aux percussions afro-cubaines à l’adolescence, il dirige lui-même une batucada (nom?) en Drôme, et rapidement enseigne les percussions auprès de enfants et ados. En parallèle il se forme aux percussions mandingues, afro-cubaines et orientales à l’ENM de Villeurbanne où il obtient un DEM de percussions orientales. Percussionniste pour Imazélia, Arbaa, King Tao Orchestra, Sonido del Monte, plusieurs autres projets brésiliens, cubains, et d’Afrique, il intègre Darbatook à la naissance du projet en 2018. Accompagnateur pour la danse contemporaine au conservatoire de Valence, il évolue aujourd’hui avec différentes formations : Chicharron , Samba Pros Vizinhoset La Petite équipe.
Angela Erazo

Née à Bogota, elle poursit des études d’anthropologie à l’Université Nationale de Colombie. Ayant fait des études de musique dès l’âge de 9 ans, arrivée en France à 22 ans, elle se tourne naturellement vers l’ethnomusicologie pour obtenir une maîtrise à l’Université de Paris 8 sur le sujet des musiques wayuu (ethnie au nord de la Colombie et du Venezuela). Elle poursuit des études en sciences sociales et obtient un master de sociologie à l’EHESS tout en faisant partie des différents groupes de musiques traditionnelles latino-américaines et caribéennes à Paris. Elle fait aussi des études de chant jazz à l’École Américaine de Paris. Après moult péripéties et autres aventures mais aussi de longs voyages intenses et exigeants et de rencontres improbables, elle arrive en 2014 dans la Drôme pour poursuivre son envie de rivière et de simplicité. Elle a fondé le groupe de musique féministe afro-colombienne Valientes Gracias, le trio Mama Cholita, hommage aux compositrices d'Amérique Latine, ainsi que le duo Ya Baladi dédié au répertoire espagnol et européen, mais aussi amérindien, à l’époque des premiers voyages trans-océaniques. Elle co-dirige les chorales de St Nazaire le Désert et de Saillans.
Anatole Guillemaud

Batteur dès la prime jeunesse, Anatole a pu expérimenter différents styles du jazz au punk. Il joue aussi dans plusieurs groupes de Batucada en Drôme. Au fil des années, sa passion pour les percussions Afro-cubaines, d'Afrique de l'ouest et du balafon s’est affirmée, et l'a amené à se former à ces différentes musiques polyrythmiques. Pratiquant la batterie et la percussion depuis plus plus de 20 ans, il évolue en tant que musicien dans la Compagnie du Transe Express, officie également dans la Compagnie Crazy Dolls.
Antonin Chomel

Après avoir pratiqué la Batucada avec la compagnie Azanie en 1998 (biennale de la danse à Lyon) il a été batteur avec le groupe de musique jamaïcaine Ze Very Big Jahbrass Band à Grenoble ainsi qu’avec d’autres formations musicales (Human Be, La Bru du pou). Aujourd'hui constructeur et manipulateur de marionnettes géantes, avec la compangie Caramantran, il est aussi percussionniste du groupe de musiques kabyle, Illa.
Sophie Jacotot

Danseuse et chercheuse en danse
Sophie Jacotot chemine dans plusieurs univers chorégraphiques, des danses arabo-berbères (Cie Saâdia Souyah) à la danse contemporaine, en passant par le tango dit « argentin ». Passionnée par les danses de bal et leur histoire, elle a publié le fruit de ses recherches dans l’ouvrage Danser à Paris dans l’entre-deux-guerres. Lieux, pratiques et imaginaires des danses de société des Amériques (1919-1939) et contribué à différentes publications, expositions, émissions de radio ou films documentaires sur le sujet. Pendant plus de 10 ans, elle a travaillé auprès de la chorégraphe Dominique Brun en tant que chercheuse, assistante et interprète autour du répertoire des Ballets russes. Elle s’intéresse parallèlement aux systèmes de notation du mouvement et se forme à l’écriture Conté avec Michelle Nadal et Catherine Augé, puis à la cinétographie Laban au CNSMDP avec Noëlle Simonet. Installée dans la Drôme depuis 2017, elle crée avec Gwenola Breton la Compagnie Les Mues, danse pour la compagnie Solsikke (Marie Chataignier) et collabore avec la Compagnie Corps magnétiques (Massimo Fusco). Depuis plus de 15 ans, elle enseigne les danses d’Egypte et du Maghreb et mène de nombreux projets de médiation et de transmission, auprès de publics variés.